Charlot fait une cure / The Cure 1917
The Cure / The Water Cure
0h24
1917. USA. Noir et Blanc. Muet. Court-métrage. Comédie de Charles Chaplin
Avec Charles Chaplin, Edna Purviance, Eric Campbell, Henry Bergman
Charlot est alcoolique, il est accepté dans une station thermale. Mais il n’a aucune intention d’y boire de l’eau…
Sorti aux USA le 16/04/1917 et en France le 13/12/1918
3ème film le plus important de l'année 1917
T T T Charlot en riche dandy arrive en cure pour soigner son alcoolisme. Après s'être débattu avec une porte tambour, il ouvre sa malle pleine de bouteilles d'alcool mais on lui impose de boire de l'eau de la source, ce qu'il veut à tout prix éviter. Et quand il finit par en boire, il fonce jusqu'à sa malle pour oublier le goût. Pendant ce temps là, un riche client avec de la goutte poursuit de ses assiduités une jeune femme. Charlot va rapidement se retrouver au milieu des deux, puis va à la piscine pour nager...à côté de l'eau. Il se rend ensuite au massage où il voit le client avant lui se faire massacrer par un énorme masseur. En même temps, le patron découvre la malle de Charlot et ordonne qu'on jette les bouteilles. L'alcool se retrouve dans l'eau de la cure. La clientèle va alors partir dans un délire incontrôlable.
Ce drôle de court métrage, situé en pleine géniale période Mutual chez Chaplin, a les défauts des précédents et les qualités des suivants. Il s'agit tout d'abord d'une suite de sketches, comme le montre le nombre de péripéties dans un temps aussi court, il y a aussi une belle unité entre toutes ces catastrophes. Le fléau de l'alcoolisme est donc ici présent chez les bourgeois, et Charlot s'est jugé plus efficace en dandy et remisait pour une fois sa défroque de vagabond. Il montrait aussi également tout son génie athlétique, toute sa minutie pour chaque cascade. Par exemple ce gag de la porte-tambour, ustensile qu’il va essorer jusqu’à l’os pendant de longues minutes. Le final, où l'amour semble l'emporter sur l'addiction, est une belle pirouette au destin.
pertinent au https://cinemay.tube cinéma : les ailes sont la liberté, seulement lorsqu'elles sont ouvertes en vol ; derrière elles, elles sont la lourdeur.
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