L'HOMME QU'ON AIMAIT TROP 2014 Téchiné - Deneuve - Canet

L'homme qu'on aimait trop



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En 1976 après l’échec de son mariage, Agnès Le Roux rentre d’Afrique et retrouve sa mère, Renée, propriétaire d'un casino à Nice. Elle tombe amoureuse de l’homme de confiance de cette dernière, l'avocat Maurice Agnelet. Même si celui-ci a d’autres liaisons, Agnès l’aime à la folie et veut vendre sa part de l’héritage familial pour obtenir sa liberté. Mais une partie truquée vide les caisses de la salle de jeux et Renée est menacée par la mafia et le patron du casino concurrent, Fratoni. Tombé en disgrâce, Maurice met en relation Agnès avec Fratoni qui lui offre trois millions de francs pour qu’elle vote contre sa mère pour le contrôle du casino. Agnès accepte le marché.

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 L'histoire est basée sur les les mémoires de Renée Le Roux, "Une Femme face à la Mafia", publiées par cette dernière et son fils Jean-Charles en 1989. André Téchiné s'est aussi inspiré des lettres qu'Agnès Le Roux écrivait à Agnelet. 
Ce fait divers est réel, il s'agit de l'affaire "Le Roux" qui a défrayé la chronique judiciaire niçoise. 

Pour le réalisateur André Téchiné, il s'agit de la deuxième adaptation d'un faits divers après "La Fille du RER" en 2009. 

Tout d'abord critique de cinéma, Téchiné a commencé à réaliser au cinéma en 1968, avec "Paulina s'en va", qui sera montré à Venise mais qui ne sortira qu'en 1975, juste après la sortie de son second film, "Souvenirs d'en France" qui offrira le césar du meilleur second rôle pour Marie-France Pisier. Le succès d'estime du film permet un bon budget pour le film suivant, ce sera "Barocco" en 1976, avec Gérard Depardieu, Isabelle Adjani et Marie-France Pisier. Le film recevra trois césars, dont encore une fois celui du meilleur second rôle féminin pour Pisier.
Il réalise alors en 1989 ce qu'il considère comme le projet de sa vie, "Les Soeurs Brontë", dirigeant de nouveau Adjani et Pisier. En 1991, après plusieurs projets à l'eau, il réalise "Hôtel des Amériques" avec Catherine Deneuve et Patrick Dewaere. 
Il réalise ensuite avec brio "Rendez-vous" en 1985 avec Juliette Binoche, retrouve Deneuve dans "Le lieu du crime" en 1986, "Les Innocents" en 1987 avec Sandrine Bonnaire, puis "J'embrasse pas" en 1991, où Manuel Blanc reçut le césar du meilleur espoir. 
Il connait l'un de ses plus gros succès en 1993 avec "Ma saison préférée", considéré également comme l'un de ses plus beaux films, avec Deneuve et Auteuil. 
En 1994, il tourne un téléfilm pour la chaîne ARTE qui devint "Les Roseaux Sauvages" au cinéma en 1994, un film qui a étonné pour sa fraîcheur et sa simplicité. Il réalise en 1996 "Les Voleurs" avec Deneuve, un film puzzle sur un scénario de Michel Alexandre (L.627) qui rapporté la césar du meilleur espoir pour Laurence Côte. 
Il retrouve Juliette Binoche pour "Alice et Martin" en 1998, tourne au Maroc pour "Loin" en 2001, dirige Emmanuelle Béart dans une France occupée dans "Les égarés" en 2003, retrouve Depardieu et Deneuve pour "Les temps qui changent" en 2004, puis une nouvelle fois Béart avec cette fois Michel Blanc dans "Les Témoins" en 2007. 
Après le fait divers dans "La Fille du RER" en 2009, il adapte Philippe Djian pour "Impardonnables" en 2011 avec André Dussolier et Carole Bouquet.

Septième collaboration pour Téchiné et l'actrice Catherine Deneuve, après "Hôtel des Amériques" en 1981, "Le lieu du crime" en 1986, "Ma saison préférée" en 1993, "Les Voleurs" en 1996, "Les temps qui changent" en 2004 et donc "La Fille du RER" en 2009.

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