LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE COEUR - (2014 - Guillaume Canet - Fait divers du Tueur de l'ombre dans les années 70)
La prochaine fois je viserai le cœur
Réalisateur: Cédric Anger
Stars: Guillaume Canet, Ana Girardot, Jean-Yves Berteloot, Patrick Azam
Entre 1978 et 1979,
les habitants de retrouvent plongés dans la terreur quand un maniaque
sévit, prenant pour cibles de jeunes femmes. Après avoir tenté d’en renverser
plusieurs au volant de sa voiture, puis se met à tuer des auto-stoppeuses
choisies au hasard. L’homme échappe aux pièges des enquêteurs, aux barrages…
Critique: Polar classique se déroulant dans les années 70, centré sur le personnage ambigu d'un gendarme plutôt psychopathe, complètement intolérant et aux réactions imprévisibles. Comme le film, Guillaume Canet ne sourit jamais, imperturbable, affrontant ses pulsions comme un martyr ayant besoin de payer pour ses fautes. Sans fulgurance, sans analyse ni passion, ce thriller passionne grâce à des scènes de suspense très réussies. 14/20
Musique
Le film se base sur un fait divers réel survenu dans les années 70 dans l'Oise, avec le tristement célèbre "tueur de l'ombre", un tueur en série. L'affaire est restée dans les annales quand le principal accusé s'est finalement trouvé être un gendarme, Alain Lamare.
Cédric Anger s'est beaucoup documenté dans les journaux d'époque, les procès verbaux, les témoignages, mais aussi la nouvelle écrite par le journaliste Yvan Stefanovitch, "Un assassin au-dessus de tout soupçon".
Le réalisateur Cédric Anger a commencé par écrire dans la revue "Les Cahiers du Cinéma" avant de collaborer sur deux scénarios de Xavier Beauvois pour les films "Selon Mathieu" en 2000 et "Le Petit lieutenant" en 2005. Il réalise son premier long métrage en 2007, "Le Tueur", un bon polar glacial prometteur, avec Gilbert Melki et Mélanie Laurent. Son deuxième film est un film de procès, "L'Avocat", sorti en 2011, où il retrouvait Gilbert Melki accompagné de Benoit Magimel en avocat n'arrivant pas à rester intègre.
Anger a depuis signé le scénario de "L'homme qu'on aimait trop" d'André Téchiné, film où jouait déjà Guillaume Canet.
Le titre "La prochaine fois je viserai le coeur" vient de la phrase que balançait Lamare à ses victimes quand il ne les visait pas assez bien...
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